Par Laurent CHATEAU
Quand l'homme invente la guerre
La première bataille documentée entre homo-sapiens remonte à 13 000 ans avant notre ère sur les rives du Nil (le fameux cimetière 117) et suggère s’il en était besoin, que la guerre est peut-être née avec notre néo-cortex.
Si la brutalité de l’actualité nous laisse penser que le chaos est partout, il est cependant bon d’avoir à l’esprit que le bruit du monde n’est pas plus important de nos jours qu’il ne l’était à l’époque des Royaumes combattants en Chine ou des guerres puniques de la Grèce antique, il y a plus de 2 000 ans. Il y a 3296 ans, Ramsès II tirait déjà gloire de ses faits d’armes contre les Hittites, en se représentant victorieux à la bataille de Qadesh sur la plupart des bas-reliefs du moment.
Le drame russo-ukrainien prolonge cette fresque sanglante et pourrait nous faire croire que l’humanité a finalement peu évolué, qu'elle n’est pas encore sortie de la nuit de l’histoire. Pour se donner un peu d’espoir, il est toutefois rassurant de rappeler que certains chercheurs (le psychologue Steven Pinker ou l’historien Bear Braumoeller) tendent à démontrer qu'en proportion, la guerre n’a jamais aussi peu tué qu’aujourd’hui.
Il est enfin frappant de constater que la mondialisation qui s’éloigne, célébrait en creux l’individu, libre d’aller où bon lui semble, sans entrave de temps ou d’espace. Le reflux que l’on observe (l’énergie du Métal) en faveur de l’état-nation fait remonter la puissance du collectif et du groupe. En France, au Royaume-Uni, en Ukraine, aux États-Unis et dans la plupart des pays du monde désormais, l’individu s’efface progressivement au profit d’une communauté d’identité et d’action, généralement de culture (le pays, la nation, la région) mais parfois de croyance (la Oumma islamique, l'écologisme, le wokisme...).
Au-delà de cette mise en perspective, l’objet de cet article cherche surtout à considérer les remèdes susceptibles de soigner notre humanité malade de son agressivité. Les conflits internationaux représentent à une large échelle, les troubles pathogènes dont souffrent notre espèce et le différentiel de conscience qu’il lui reste encore à parcourir. Je souhaiterais ici convoquer la médecine taoïste pour tenter de poser un diagnostic médical à la situation présente, seul à même d’identifier le possible antidote à ce monde de souffrance et de dysharmonie.
Situation géopolitique : quel diagnostic médical taoïste ?
Pour parler bref, si notre espèce était un individu qui aurait la bonne idée de consulter un médecin taoïste, celui-ci diagnostiquerait assez vite un monde en excès de Feu (agitation, autoritarisme) et un rapport pathogène à l’énergie de l’Eau et aux mémoires.
Variable selon les périodes, le trop-plein du Feu actuel se manifeste de manière de plus en plus affirmée par une fébrilité, une agitation, un « vouloir-agir » (le Feu du Cœur, TaïZhi) mais également par une volonté de brillance, de puissance nationale ou impériale, une affirmation résolue et autoritaire de son identité, de sa supériorité, de sa légitimité territoriale ou culturelle, en résonance et fidélité avec les noms glorieux de son histoire (Feu Yang). Ce retour de l’hubris de puissance et de sécurité pour la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l'Iran, la Turquie, l'Inde, les États-Unis voire la France pour ne citer que ces pays là, n’est en rien inédit mais la simple reproduction de comportements ataviques et inconscients, dont l’humanité toute entière reste prisonnière.
Comment apaiser le "Feu du Coeur" du monde ?
En médecine taoïste et contrairement à la médecine traditionnelle chinoise (MTC), on ne cherche pas à éliminer le trop plein, à chasser le Yang car on considère que l’énergie (Qi) est trop précieuse pour installer la santé et la longévité. On va au contraire chercher à faire monter la force complémentaire du Yin, pour recouvrer l'équilibre.
Dans le cas qui nous occupe, le modèle des 5 énergies (via le cycle de contrôle) va chercher à tempérer l’excès de Feu par la montée progressive de l’énergie Yin de l’Eau (qui adoucit voire éteint le Feu). A l’époque de l’empire de Chine, le Feu était détenu par l’Empereur et l’Eau par le savoir des conseillers ou des experts (astrologues, numérologues, médecins, sages...). Même si leur tête dépendait des conseils prodigués, l’influence des conseillers sur les décisions du « Fils du Ciel » (TianZi) était considérable (promesses de récoltes, risque de complots et alliances, décision d’entrer en guerre ou pas...).
La modélisation ci-dessous tente d'illustrer la situation géopolitique que nous rencontrons actuellement.
En médecine taoïste, cette énergie de l’Eau (qui doit tempérer le Feu du Cœur) est associée aux Reins mais également à la connaissance de soi et à l’émotion de la peur. De fait, moins on se connaît, plus l’énergie des Reins est faible et plus la peur (de l’autre, de l’avenir, de la nouveauté...) s’installe, plus on revient à des comportements instinctifs et reptiliens (action/réaction), qui renvoient à notre histoire mémorielle et primale, à ce que les taoïstes appelle (pour partie) le "Ciel antérieur". Lorsque les Reins se vident, s’échappent la confiance en soi et l’estime de soi. Inversement, un individu qui connait sa mission de vie (prédicateur, artiste, entrepreneur, paysan...) ne se laisse détourner par rien.
Dans la nature, on a décrit dans un autre article que l’énergie de l’Eau taoïste est en lien avec les mémoires (le carottage des glaces de l’Antarctique, l’aval du ruisseau qui s’explique par l’amont et la source, l’eau qui se charge des oligo-éléments des couches qu’elle traverse...). Le Dr Montagnier ne s’y est d’ailleurs pas trompé en orientant ses travaux sur la « mémoire de l’eau ». Je lui ai rendu hommage dans le post ci-joint.
Par transitivité, on est en train de dire que les mémoires (conscientes ou inconscientes) d’un individu influencent son comportement. Le philosophe William Wordsworth illustre cette idée en rappelant que l’enfant est le père de l’homme. C’est ainsi que nos blessures d’enfance, nos traumas, nos lézardes ou béances intérieures mais également intra-utérines ou transgénérationnelles nous affectent et nous déterminent, la plupart du temps de manière inconsciente. Chaque être humain porte cette part de réalité que Jung appelle l’ « ombre ». En médecine taoïste, l’ombre mémorielle est tapie dans les Reins de l’individu et contrôle son esprit (Shen). Instruit par cette réalité quasi-biologique, l'individu conscient peut s’intéresser à l’exhumation et la compréhension de ses mémoires et de son ombre, par un cycle que les alchimistes taoïstes appellent Kan/Li (Eau/Feu). Conscients de l’influence des mémoires sur la psyché et l’action, sur le présent et la destinée, l'homo-spiritualis (l'humain conscient) cherche à mieux connaître ses ombres, ses mémoires d’enfance, ses blessures intérieures, son histoire familiale et son héritage phylo-génétique.
Stockée dans les Reins, l’ombre peut s’assimiler à une énergie de stagnation et de peur, à l’Eau sous la forme de glace. Le travail alchimique consiste à amener la chaleur du Feu du Cœur et l'inspiration céleste au niveau des Reins pour permettre à la glace de fondre, à l'Eau de la vie passée de s'évacuer, à l'Eau de la vie présente (et future) de circuler, de reprendre sa place de contrôle et de conseil et de tempérer le Feu du Cœur. La chaleur du Cœur et ses vertus associées (la paix, l'harmonie, l'amour, l'ordre) de leur côté vont révéler la part lumineuse des mémoires : pourquoi cette mémoire et pas une autre ? Quel est le côté positif de cette mémoire ? Si c'est une mémoire d'abandon, ne révèle-t-elle pas toute l'importance de la communauté, du lien et de la joie d'être ensemble, de réussir son rôle de parent ou d'ami ? En quoi cette mémoire peut-elle m'aider à donner un sens à ma vie ? Si la mémoire est celle du jugement de l'autre, n'est-elle pas une invitation à ne pas juger en retour, un appel à la mansuétude ? C'est ainsi que notre dirigeant "éclairé" par l'énergie du Feu cherchera en premier lieu à découvrir la lumière de son histoire, de ses mémoires et de sa mission de vie (Tian Ming) et de leur conformité avec le « Vouloir du Ciel » (Tian Zhi). Ce point est important sur la voie de l’éveil, la recherche de la lumière doit précéder le travail de l’ombre. Le travail de la lumière (le sens de ma vie, ma mission, mes talents et mes dons, les points positifs de l'héritage de ma généalogie...) doit initier la quête et être envisagé AVANT le travail de l’ombre. Il convient en effet d’identifier le pur avant de s’intéresser à l’impur, savoir comment faire circuler l’énergie avant de traiter ce qui la fait stagner. On regarde la pente et par où faire sortir le chariot AVANT de se mettre les mains dans la boue pour dégager la roue de l’ornière. Qui plus est, plus la lumière avance et plus l’ombre (et le travail à effectuer) elle-même recule. Mieux j’identifie mon chemin de vie à moi-même, aux autres et au monde (mes cerfs-volants) et qui je suis, et moins il me faudra déployer d’énergie pour nettoyer ce qui me freine et me détacher de mes ancres. A ne travailler qu'avec ses "ombres résiduelles", la voie devient plus facile et plus rapide.
Les peuples sont à l'image des hommes qui les constituent
Fractalité des lois de la vie, il en est des peuples comme des individus. De même que l'Adret/Ubac existe dans la mémoire de chaque individu, il existe pareillement une ombre et une lumière mémorielle en chaque peuple. Ce qui est vrai au niveau du microcosme de l'individu l'est tout autant sur le plan du mésocosme de la société, d'un peuple ou d'une communauté et le travail de mémoire d’un groupe humain peut orienter et guider les décisions de ses dirigeants. On peut ici se référer aux remarquables travaux d'Astrid du Lau d'Allemans, rassemblés dans son ouvrage : "Quand l'irrationnel souffle sur le monde", paru en 2020 aux éditions HD Diffusion. Elle y dissèque les ombres et les lumières de chaque peuple et tente d'expliquer les phénomènes politiques ou sociétaux (comme le Brexit) sous l'éclairage des mémoires conscientes ou inconscientes des peuples.
A cet égard et on l’a évoqué dans un autre article, parce que ce sont des années à tonalité énergétique EAU, les années 2022 et 2023 sont des années déterminantes pour faire avancer notre travail de mémoire, individuel et collectif. Les 2 années qui viennent nous demandent, sans échappatoire possible, de convoquer nos mémoires généalogiques et familiales. De manière homothétique, 2022 et 2023 seront cruciales pour découvrir la lumière inconsciente de la mémoire des peuples, pour amener à la conscience leurs ombres et leur lumière et recouvrer la concorde planétaire. Cette tonalité EAU est aujourd’hui omniprésente et explique la fébrilité des dirigeants du monde, comme cela a pu être le cas il y a 60 ans, dernière année du Tigre d’Eau, lors de la crise des missiles de Cuba de 1962.
Une relation pathogène à nos mémoires
Avec le recul du temps et de l’espace, le médecin taoïste observerait dans son cabinet que de nombreux conflits entre états ou régions proviennent en définitive d'une relation pathogène des dirigeants à leur mémoire historique, à une prise de contrôle des ombres mémorielles des peuples sur leurs dirigeants (la glace qui tombe et fait tomber, le vêlage) et à une insuffisance de leur lumière (l'Eau qui circule, la vapeur qui monte vers le Ciel). On dissèque et fait exister les démons en oubliant le génie de chaque peuple. Cette focalisation sur l’ombre tire l’énergie des Reins des peuples vers le bas et transforme l’Eau en glace. Cette Eau figée ne peut plus apaiser le Feu du Coeur de ses dirigeants. Les Reins de la société se vident et la peur gagne les esprits. La peur renvoie à l’acte réflexe du reptile, fait reculer la sagesse et le discernement. La peur elle-même empêche la vitalité du Bois de se répandre, provoquant par le cycle d'engendrement du modèle des 5 énergies, une instabilité émotionnelle (Vide du Bois) et des crises soudaines de colère notamment. CQFD. On tient là le moyen de faire agir la foule. Le « dé-mon » se réveille et s’inverse pour envahir le « mon-de ». Ce déficit de l’énergie de l’Eau et des « Reins du peuple » la rend impuissante à tempérer les excès du Feu de ses dirigeants. Sans énergie de contrôle, la flamme s’emporte et provoque l’incendie. Comme nous l’explique Astrid du Lau d’Allemans, l’agression de l’Ukraine par la Russie peut se comprendre comme l’émergence de l’ombre historique russe qui est celle de la « frontière », le pays ne disposant pas d’une topographie ou limite naturelle de son territoire.
Pour résumer, vouloir rétablir l’équilibre du monde suppose de sortir de la relation pathogène des dirigeants politiques à la mémoire de leur peuple, de renforcer l’énergie lumineuse de l’Eau en insistant prioritairement sur le génie de leur population. L'absolu et la pureté nostalgique pour la Russie, l'ordre et l'harmonie collective pour la Chine, la liberté pour le Royaume-Uni, les traditions (religion, famille...) pour la Pologne, l'esprit, l’inventivité, l'universalité pour la France, etc. Vouloir faire advenir un monde de concorde et de paix, suppose naturellement de connaître et de prendre conscience de l’ombre de chaque peuple mais également (et surtout) d’insister sur leur lumière, d’aller chercher leur génie plutôt que ce qui les entrave, de trouver en premier lieu ce qui les porte plutôt que ce qui les freine, d’opter pour l’auréole plutôt que pour la fourche, d’orchestrer le mariage de la lumière des peuples plutôt que de les renvoyer à une histoire tragique en noir et blanc, qui ne leur permet que la répétition et l’action sauvage.
Remonter à la mémoire des mémoires
Mais si on devait penser comme un taoïste véritable, on irait plus loin encore ; on considérerait que le mariage des couleurs des peuples est encore insuffisant. La mémoire à laquelle font référence les dirigeants actuels n’est pas assez ancienne. Sur la montre de l'univers, les peuples sont une création récente. La spiritualité taoïste en appelle à la mémoire qui précède l’apparition des peuples et de l’homme, à une mémoire pré-archétypale, à une mémoire qui précède l’apparition des 12 archétypes jungiens (le sage, l'explorateur, le héros...). C’est la mémoire de l’arbre ou de la pierre, la mémoire cosmogonique à laquelle se réfère la plupart des peuples racines. Dans notre quête d’harmonie, le monde d’après auquel on aspire est à rechercher dans le monde d’avant l’apparition de l’homme, le futur de notre espèce est à rechercher dans la mémoire de ce qui la précède.
La mémoire taoïste véritable renvoie à l’origine, à la source, à ce qui ne change pas, à ce qui est juste de toute éternité, à l'origine, au moment où la notion de frontière et de nation n'existait pas, à une forme d’eden et d'unité originels. Le monde du Tao est le monde du point de départ, d'avant la grande bifurcation du cadastre, d’avant la conception de l’atlas et du piquet. La vision du monde du taoïste véritable est celle de ce nuage qui traverse les frontières, sans rien demander à quiconque et qui, plus qu’aucun homme, comprend ce qu’est la liberté véritable. Le monde du Tao se rapproche de cette fameuse citation de Rousseau dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes: " Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire, ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d’horreurs n’eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblables : Gardez-vous d’écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous et que la terre n’est à personne".
Ce monde géopolitique est celui des peuples racines. La gouvernance internationale du taoïste est celle qui serait choisie par un arbre, par un enfant ou par un chef de tribu amazonienne. Nos temps contemporains nous appellent à une gouvernance inédite et à essayer l’unité. Comme disait le naturaliste Théodore Monod : « on a tout essayé sauf l’amour ». Il est désormais essentiel de faire de nos différences un atout, de la lumière de nos peuples une occasion de se rejoindre. Dans le bouquet, la rose ne s'oppose par au lys ou au gypsophil. Le bleu n’est pas contre le rouge ou le jaune. Chacune des couleurs du monde complète celle qui ne lui ressemble pas et leur adjonction permet de retrouver la pureté du blanc originel. Tous différents, il est bon de convoquer la devise de l’Europe : « Unis dans la diversité ». Un taoïste aurait pu dire : retrouver la Pangée de notre humanité.
Quelles solutions concrètes ?
Exigence de la matière, comment donner corps par l’action à la spéculation mentale qui précède ? Comment marier l’inspiration du Ciel avec la réalité de la Terre ? Parmi beaucoup d’autres, les lignes de force pourraient être les suivantes :
- Identifier la lumière et l’ombre de la mémoire de chaque peuple (pays, région, croyance) et travailler en priorité avec leur lumière,
- Renforcer le rôle des sages, des méditants, des peuples racines, des enfants... (l’énergie de l’Eau) pour éclairer de l’intérieur le Feu de l’exécutif et des gouvernants,
- Raisonner en ET plutôt qu’en OU pour faire coexister les identités et les mémoires : celle de la France et celle de l'Europe, celle des États-Unis et celle de la Chine, celle de la Russie et celle de l'Ukraine, celle de l'Iran et celle de la communauté Sunnite, celle des juifs et celle des Palestiniens, celle de la Corée du Nord et celle de la Corée du Sud... Comme disait Newton, les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts.
Plus concrètement encore, on pourrait expérimenter les actions suivantes :
- Créer dans chaque pays un Conseil consultatif réunissant, intellectuels, chercheurs, penseurs, historiens, diplomates... pour révéler la lumière et les ombres de chaque peuple, s’inspirer de la première et se prémunir des autres,
- Former les diplomates à l'ombre et à la lumière de chaque peuple,
- Créer un Conseil international des peuples racines/autochtones afin d'éclairer et guider les dirigeants du monde. Les réunir dans une « wise room » en lieu et place des classiques « war room »,
- Créer en parallèle un Conseil d’enfants pour éclairer les décisions des dirigeants du monde,
- Mettre un arbre ou une plante verte dans les salles de réunion des grandes instances internationales (G7, G20, Davos, OMC, FMI...). Ce représentant végétal représente l’ensemble du monde vivant (faune, flore, biotopes...) mais également les générations à venir. Au moment de prendre les décisions, les dirigeants du monde viendraient prendre l’avis de l’arbre ou de la plante verte,
- Créer le concept de citoyenneté mondiale avec son drapeau, sa devise et son hymne, basé autour de la symbolique de la lumière de chaque peuple. Le monde artistique pourrait s’emparer de cette proposition,
- Créer des partis politiques mondiaux,
- Donner à Jérusalem un statut de ville-monde, non rattachée spécifiquement à un pays (présidence tournante). Élargir le cas échéant le statut de ville-monde à d'autres villes (Bruxelles, Singapour...),
- Créer le concept de "peace-lobby" et lui dédier un budget conséquent,
- ...
Comme le déclare si bien la sagesse africaine, « si tu ne sais pas où tu vas, regarde d’où tu viens ». Le travail des mémoires est le préalable à notre meilleur avenir d’espèce. Sagesse du cercle, c’est en révélant l’origine que l’on parviendra à mieux identifier la destination.